Arts martiaux japonais

Aïkido

Aïkido

Les termes arts martiaux japonais désignent une grande variété d’arts martiaux originaires du Japon. Ils traduisent au moins trois termes japonais couramment employés de manière interchangeable : budō, dont le sens littéral est « voie de la guerre », bujutsu (武術, « techniques de la guerre »), et bugei (武芸, « art martial »). Le premier terme, budō, est un terme moderne, et fait référence à la pratique des arts martiaux comme à un mode de vie, comprenant des dimensions à la fois physiques, morales et spirituelles. Les termes bujutsu et bugei ont des définitions plus restreintes, au moins dans leur usage historique propre. Bujutsu désigne spécifiquement les applications pratiques de techniques martiales à des situations de combat réel, tandis que bugei fait référence à l’adaptation de ces techniques et tactiques en vue de leur enseignement dans un cadre précis.

En Japonais, Koryū (古流, littéralement « École ancienne ») désigne les écoles d’arts martiaux japonais antérieures, du point de vue de leur fondation, à la restauration Meiji (1866) ou à l’Édit Haitōrei (1876), qui interdit le port du sabre. Les arts martiaux japonais se sont développées au sein de koryu à travers les siècles jusqu’en 1868. Les samouraïs et les ronins ont tous étudiés, innovés et transmis à l’intérieur de ces institutions. Il a existé une multitude de koryu où les armes et l’art de la main nue ont été étudiés par les bushis. Après 1868 et son bouleversement social, le mode de transmission a été modifié, changement qui explique la séparation en deux catégories Koryu Bujutsu (arts martiaux de l’école ancienne) et Gendai Budo (arts martiaux modernes). Aujourd’hui, coexistent ces deux formes de transmission. Depuis quelques années en Europe, on peut trouver à la fois les Koryu Bujutsu et les Gendai Budo. Parfois, au Japon comme ailleurs, les mêmes maîtres et les mêmes élèves étudient les deux formes d’arts martiaux, anciens et modernes. (Source Wikipédia)

***

Philosophie

Les budō (武道) sont les arts martiaux japonais apparus entre le milieu du xixe siècle et le milieu du xxe siècle. En japonais, bu (武?) signifie la guerre et  (道?) la voie (en chinois : dao ou tao, cf. le taoïsme). Les budō les plus connus en Occident sont le karaté-do, le judo, l’aïkido et le kendo. Ce sont les héritiers des techniques guerrières médiévales, les bujutsu (i.e. le jūjutsu, l’aikijūjutsu , le kenjutsu,etc.).

Le budo, Voie du Guerrier, est à la fois une Voie pratique et une orientation philosophique. Le budo désigne donc en partie la philosophie de base des samouraïs, celle qu’ils ont suivi du début à la fin de leur ère. Elle lie les anciens arts martiaux ainsi que les nouveaux. Chaque budō (au premier sens de Voie pratique) est différent. Toutefois, ils sont tous globalement issus de la même culture (même s’il y a des métissages, comme pour le karaté), et ils ont tous en commun la recherche de l’efficacité martiale ; les mêmes causes entraînant les mêmes effets, mêmes si les formes varient. On retrouve donc des concepts communs à tous les budō. Dans leur forme originelle, les budō sont empreints de bouddhisme zen, de taoïsme et de shintoïsme (religion animiste traditionnelle).

Bushidō (武士道) est un mot japonais provenant du chinois wu shi dao (武士道) signifiant littéralement « la voie du guerrier » : bushi signifie « brave guerrier » et dō la voie. On divise parfois bushi en deux termes qui signifieraient bu « stopper » (mettre fin à la violence par les armes), et shi « celui qui a obtenu son savoir par l’apprentissage » (comme le guerrier). Le Bushido est une philosophie martiale, un code d’honneur pour les samouraïs japonais. Il a été mis en place et codifié vers la fin du xviiie siècle.

La plupart des samouraïs vouaient leur vie au bushido, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu’à la mort. Si un samouraï échouait à garder son honneur il pouvait le regagner en commettant le seppuku (suicide rituel), que l’on connaît mieux en occident sous le terme de « hara-kiri » ou « l’action de s’ouvrir le ventre » (hara : le « ventre », siège du ki (puissance, énergie) et kiri : « coupe »). Cependant, il faut noter une différence non négligeable entre seppuku et hara-kiri. Le seppuku permettait à un guerrier vaincu de se donner la mort et de pouvoir ainsi mourir avec son honneur (le vainqueur abrégeait ensuite ses souffrances). Le hara-kiri était une façon de se donner la mort qui permettait de retrouver son honneur suite à un événement considéré comme déshonnorant (lacheté, traitrise…). Dans le Japon féodal, on parlera de hara-kiri pour une personne se donnant la mort suite par exemple à une humiliation (adultère par exemple) et de seppuku pour une personne assumant une défaite et se donnant la mort (guerrier perdant une bataille). Cette nuance est sensible mais importante dans la compréhension du bushido.

Sous sa forme la plus pure, le bushido exige de ses pratiquants qu’ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s’ils n’étaient déjà plus de ce monde. C’est particulièrement vrai pour les formes initiales de bushido ou de budō. D’ailleurs, les traditionalistes critiquent les formes plus tardives  : « ils raisonnent clairement avec l’idée de rester en vie dans l’esprit. » Le créateur est le maitre Sokö Yamaka. (Source Wikipédia)

Les 7 vertus du Bushido

Les 7 vertus du Bushido

 

Leave a comment