Oseam de Sung Baek-Yeop

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Oseam est un film d’animation sud-coréen réalisé en 2003 par Baek-yeop Sung. L’histoire est tirée d’un roman écrit par Chae-bong Jeong, publié en 1983. Le titre signifie « 5 ans » et est aussi le nom du monastère.

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L’histoire est celle de deux orphelins, Gil-son (길손), un petit garçon âgé de cinq ans, et sa grande sœur Gami (감이), qui a perdu la vue. Gil-son sert de guide à sa grande sœur, mais son jeune âge pose parfois problème. La mère des deux enfants est morte, mais Gami ne l’a pas encore avoué à Gil-son, qui croit simplement qu’elle est partie très loin et que tous deux partiront bientôt la retrouver. Peu après avoir apprivoisé un chien (que Gil-son appelle Brise), les deux enfants sont recueillis par deux moines bouddhistes qui les amènent dans leur monastère pour y passer l’hiver. Gil-son, qui ne tient pas en place, provoque quelques troubles au monastère par ses facéties, tandis que la gentillesse de Gami la fait rapidement accepter parmi les femmes de l’endroit. Malgré l’aide des deux moines qui les ont recueillis, les deux enfants restent isolés et vulnérables aux plaisanteries méchantes des gamins du village. Tous deux regrettent la compagnie de leur mère ; Gami, plus âgée que Gil-son, a davantage de souvenirs d’elle (remontant au temps où elle n’avait pas encore perdu la vue), et les raconte souvent à son petit frère ; et elle la voit parfois en rêve.

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Gil-son joue dans la nature, s’intéresse à sa façon au bouddhisme et se lie peu à peu avec l’un des moines, qui finit par lui proposer d’aller étudier avec lui dans un autre monastère, plus haut dans la montagne. La séparation entre le petit garçon et sa sœur n’est pas facile : Gil-son a peur seul la nuit, et sa mère lui manque encore plus. Le moine, qui comprend cela, s’emploie à distraire le garçon, mais ne peut pas pour autant se soustraire à ses méditations, qui paraissent absurdes à Gil-son. Un jour, le moine doit s’absenter le temps de descendre acheter des provisions au marché au bas de la montagne. Il promet à Gil-son de se dépêcher, et lui recommande, s’il a peur, d’appeler la Déesse de la Compassion. Gil-son est un peu inquiet, mais il occupe son temps en allant explorer une chapelle abandonnée qu’on lui avait interdit d’aller voir, et où il découvre une icône de la déesse. Pendant ce temps, le moine, après s’être réapprovisionné, entame le chemin du retour ; mais une tempête éclate et accumule la neige sur la route. Le moine fait une mauvaise chute et ne peut arriver jusqu’au monastère. Recueilli et soigné au bas de la montagne, il reste plusieurs jours absent, inquiet pour le garçon. Pendant ce temps, Gil-son est de plus en plus inquiet ; pour combattre la solitude, il retourne régulièrement voir l’icône de la déesse dans la chapelle abandonnée, qu’il nettoie un peu. Il finit par demander à la déesse l’autorisation de l’appeler « Maman ».

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Lorsque le moine revient enfin au sommet de la montagne, accompagné de l’autre moine et de Gami, tous sont inquiets pour Gil-son, qui est resté seul longtemps. En arrivant au monastère, ils entendent un chant de prière où Gami reconnaît la voix de Gil-son. Le moine le cherche en vain dans le monastère lui-même, mais Gami, guidée par la voix, se dirige droit vers la chapelle abandonnée, où, malgré sa cécité, elle a la vision de Gil-son et de la Déesse de la Compassion elle-même, qui loue la ferveur de l’enfant, qui l’a appelée de tout son cœur. Le film se termine par un court texte indiquant que le monastère où se termine l’action du film a changé de nom à la suite de l’illumination qu’y a connu un enfant de cinq ans. (Sce Wikipédia)

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