Votre Jotaro91 a quitté ses terres azuréennes pour le Salon du Livre 2015 de Paris… Atterrissant sur le tarmac d’Orly, le froid et la pluie l’accueillirent.
Bien vite, j’ai roulé dans une petite Fiat 500 de location direction Porte de Versailles. J’entrais dans le couloir du Salon…
Etant arrivé relativement tôt le matin, vers 10 h 30, je pus déambuler en toute aisance dans les premiers stands, mais plus l’heure s’avançait, plus je voyais la fouler affluer.
Tout d’abord, j’allais rendre visite aux éditeurs de mangas :
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Déjà des visiteurs du côté Delcourt.
Notamment deux de marque : le Président de la République, François Hollande et le Ministre de la Culture, Fleur Pèllerin !
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que des grands classiques et livres de référence étaient publiés sous forme de manga !
Cela suffira-t-il à intéresser nos jeunes et moins jeunes lecteurs aux auteurs classiques ou à la culture religieuse ou confucéenne ?
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Glénat a sorti le grand jeu avec son stand très sympathique
Et je recroise quelques minutes plus tard…
Aux dédicaces, la queue était déjà longue et le piétinement des lecteurs se faisaient entendre malgré le brouhaha
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Kurokawa n’était pas en reste, faisant un carton avec l’adaptation en manga des « Misérables » de notre cher Victor Hugo par Tashiro Arai mais ce fut Yuki Komada qui était à l’honneur par sa présence, le mangaka de Blood Lad
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Les Editions Ki-oon ont fait fort avec le « Requiem du Roi des Roses » d’Ayano Kano (« Otomen ») en adaptant une pièce de Shakespear, « Richard III » !
L’auteur de Poison City, de Prophecy et de Manhole, notamment offrait dédicace et sourire aux otakus se pressant autour de sa table pour dédicace… Sacré Tetsuya TSUTSUI, quelle popularité !
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La discrète table des Editions Akata (« Double Je » de Reiko Momoshi) nous recevait avec plaisir par le biais d’un des éditeurs, « bishônen » avenant qui répondit à mes questions relative au mariage et divorce avec Delcourt non sans estimer que désormais leur autonomie était leur point fort ! Bravo !
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Dargaud-Dupuis-Le Lombard étaient bien pourvus dans ses rayons de BD et l’on pouvait aisément en bouquiner quelques uns.
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Certains auteurs se prêtaient au jeu de leur histoire
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J’ai ainsi continuer à saliver dans les stands éditoriaux et j’ai fait une halte du côté des grands groupes éditoriaux :
Gallimard, sa Pléiade et NRF
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Pour fêter les 70 de la « Série Noire », Gallimard offrait une exposition
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Stand Albin Michel
Albin Michel où la romancière tant aimée que détestée des Français ne dérogeait pas à sa coutumière tenue gothique et son verre de champagne.
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La journaliste-présentatrice et écrivaine Christine Ockrent, bien que fatiguée par le tapage du Salon du Livre, faisait bonne grâce devant les curieux et admirateurs/trices alors qu’elle présentait son dernier titre, « Les Oligarques » aux éditions Laffont.
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Puis je poursuivais ma visite chez la Martinière…
… Puis Casterman, désormais dirigé par Charlotte Gallimard, formée par Patrice Margotin, l’actuel DG de Delcourt, fille d’Antoine Gallimard, l’actuel Président du groupe Gallimard… (Le monde de l’édition est une affaire de grande famille !)
… en passant par Tite-Live (jeu de mot sur Tite-Live, auteur de l’Histoire Romaine, 59 avant J-C/17 après J-C) et l’essor des éditeurs et autres prestataires en numérique…
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Puis quelle ne fut pas ma surprise de voir du côté des PUF une imprimeuse qui vous relie un livre en 4,8 minutes, montre en main ! si si ! A première vue, le rendu semble correcte, mais à y voir de plus près, on constatera de légère bavure d’encre et la médiocrité de la reliure ainsi que la qualité de la première, de la tranche et de la 4ième de couverture.
Les visiteurs, devenus nombreux et s’amoncelant devant les stands tels des abeilles devant du miel, l’appétit vint, mais l’attente étant trop longue en raison de cette même foule affamée, j’ai préféré continuer mon périple au pays des livres.
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A l’honneur les auteurs brésiliens :
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Bien sûr les éditeurs spécialisés en science humaine, et autres thématiques répondaient présents :
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La SGDL, la SOFIA, organisations veillant consciencieusement sur les droits des auteurs et éditeurs ont fait entendre leurs voix et une manifestation interrompit le fredonnement du salon :
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Mon gros coup de coeur fut pour les Edtiions Acte Sud et leur collection Babel (ville dans laquelle aurait été construite la Tour de Babel en raison de la colère de Dieu qui aurait brouillé le langage des hommes après le repeuplement suite au Déluge), éditeur d’auteurs de l’Extrême-Orient à l’Occident… Ainsi, j’ai découvert Aki Shimazaki et son « Tonbo, au coeur du Yamato », le troisième volet de deux premiers volumes « Mitsuba » et « Zakuro » relatant une intrigue familiale et sociale.
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Deux vidéos faites lors du passage du Président de la République et de sa cohorte…
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La journée s’acheva, les pieds engourdis et les bras chargés de bouquins, bien sûr !
Je peux enfin retourner sur mes terres azuréennes !!!
Jotaro91
Votre dévoué 😉