Matsuri

Gion Matsuri (Kyoto)

Gion Matsuri (Kyoto)

Les matsuri (祭り/祭) sont des festivals et fêtes populaires japonaises qui se déroulent dans pratiquement toutes les localités. La plupart d’entre elles sont liées à une célébration religieuse, le plus souvent shintō.

Les matsuri sont l’occasion pour les Japonais de se retrouver entre amis pour déguster des spécialités, assister à des feux d’artifices, aux enfants de jouer à des jeux tels que la pêche du poisson rouge à l’épuisette, et surtout faire (re)vivre le folklore local. Les matsuri suivent et marquent le calendrier. Au printemps, par exemple, on fête le repiquage du riz et on prie pour se protéger des épidémies.

Généralement, les matsuri ont lieu en été. On espère ainsi se protéger contre les typhons et les ravages provoqués par les insectes1. Les gens prient aussi pour leurs ancêtres lors des matsuri d’été. Il y a un grand congé qui permet de retourner chez ses parents et visiter les tombes de la famille. Cela s’appelle Obon, un matsuri bouddhiste. Comme beaucoup de gens sont sur les routes, la circulation est mauvaise.

En hiver, c’est la fin de l’année et, traditionnellement, on ne travaille pas beaucoup. C’est un moment privilégié pour les fêtes. Les hadaka matsuri (裸祭littéralement « matsuri nu »), des fêtes où les participants (masculins) sont presque nus et ne portent qu’un fundoshi, sorte de sous-vêtement traditionnel, sont très connus. Le plus fameux est celui de Saidai-ji eyō à Okayama, le troisième samedi du mois de février. Setsubun, au début du mois de février, marque traditionnellement la fin de l’hiver.

Certains matsuri sont des processions religieuses de mikoshi, dédiées et consacrées aux divinités, importantes (par exemple Amaterasu, la déesse du soleil dans le shintoïsme), ou très locales. Ces processions peuvent s’effectuer en gravissant une montagne, afin d’atteindre le temple ou sanctuaire au sommet et de l’ouvrir pour recommencer les cycles religieux, en vue d’études religieuses de méditation pour les fidèles.

D’autres consistent en des danses collectives, en la parade dans le village des chars associés à chaque quartier, sous l’air d’un matsuri-bayashi.

(Source Wikipédia)

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Pour illustrer cet article, présentation d’Otogi Matsuri de Junya Inoue :

Otogi Matsuri

Otogi Matsuri

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Miyakono est une petite ville calme de la campagne japonaise jusqu’au jour où une série de meurtres mystérieux vient troubler la région. C’est alors que le jeune lycéen Yôsuke Suruga, après avoir renversé un autel, se voit insuffler les pouvoirs de Suzaku, un des quatre esprits gardiens de la mythologie chinoise, sous forme d’arc que seules d’autres personnes douées de pouvoirs peuvent voir. Avec l’aide de Inaba Yomogi, nouvelle élève de la classe de Yôsuke et prêtresse du temple local, et de ceux qui comme lui sont dotés des pouvoirs d’un des esprits divins, Yôsuke va devoir se battre contre les réels responsables de cette série de meurtres : les Kenzoku, monstres et esprits du bestiaire folklorique nippon, dont l’activité néfaste devient chaque jour plus fréquente.

Malgré ce résumé qui laisserait présager une série violente uniquement orientée vers l’action, ce n’est pas tout à fait le cas, car dégageant aussi une ambiance de Japon de la campagne rappelant vaguement celle de Kamichu !.

 

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